Nous vous présentons ici toutes nos productions.
Nous travaillons du grés et de la porcelaine, toutes nos céramiques, sont cuites à haute température, pour leur permettre de résister au gel en fermant la structure de la terre
Toutes nos poteries sont des pièces uniques signées

D'autres sont déjà vendues ou utilisées, ou d'une qualité insuffisante, elles sont présentées ici pour vous montrer ce que nous pouvons faire et donc, n'hésitez pas à nous contacter pour toute demande particulière.

vendredi 10 janvier 2014

Comment sommes nous devenus "potiers" ?

        Nous somme en couple depuis 1977 et nous avons toujours fait énormément de choses ensemble, à commencer par nos études à l'IUT de biologie appliquée de La Rochelle, en option Agro-alimentaire, nous n'étions pas dans la même promotion.

        A la fin de nos études et (ou ) du service militaire, nous avons tous deux , dans des entreprises différentes été responsable qualité et recherche et développement, nous savons toujours cherché à innover en respectant le produit. avant de changer de vie, en 2007 en devenant artisan charcutier traiteur

        En parallèle, comme nous sommes très complémentaire, Noëlle est plus technicienne (Electricité, Plomberie, mécanique....), Philippe plus "rêveur"  mais plus à même de réaliser les travaux de force, et pour occuper nos WE (nous ne pouvons pas rester sans rien faire), nous avons pratiqué ensemble
  • Bricolage 
  • Jardinage
  • Cuisine
  • Aquariophilie : ce:la nous a mené à fabriquer des aquariums en verre ou en résine et mat de verre, avec décors en polyuréthane, et même à créer un aquarium publique qui malheureusement n'a pas été viable économiquement
  • Motocross (avec Thomas notre fils)
  • Bonsaïs, orchidées, cactus, plantes carnivores (par ordre décroissant de nombre de plants)
       Seulement comme nos parents nous ont commandés sans l'option  "modération", nous avons de tout en trop grand nombre, surtout les bonsaïs.
       Hors les plants de bonsaïs que nous avons obtenus par semi, bouturage, prélèvement de très jeunes plants à peine levé (nous avons une carte de France avec les aires d'autoroutes sur lesquelles nous nous sommes arrêté identifiées par les espèces d'arbres présentes et "récoltable") sont vraiment très nombreux, la plupart sont encore soit en pleine terre, soit en barquettes plastique leur servant de pot,

      Notre budget étant limité, nous ne pouvions pas envisager d'investir dans quelque 3000 pots , nous avons donc décidé de les faire nous même

  • Phase 1:  essais de sculpture dans des parpaing en béton cellulaire, résultat médiocre et fragile
  • Phase 2:  (2004) Développement de deux techniques permettant de faire des pots en résine, le résultat est intéressant mais les finitions sont quasi impossibles, et le choix de couleurs et de formes limité,
    Nous avons toutefois appris à faire des moules en élastomères, qui seront bien utiles pour la suite
    Avec ces  technique , nous faisons des pots de culture très convenables, bien que la matière soit désagréable à travailler
    La réalisation de lauze , de n'importe quelle taille est possible avec l'une de ces deux techniques
  • Phase 3: (2010) le béton, la on y était presque , des pots très sympatriques, mais pas vraiment dans la tradition., et un matériau toujours désagréable à travailler
          Petit inconvénient, lié à l'utilisation de moules, la personnalisation des texture ne peux se faire qu’après démoulage, quand la matière est très dure, et quasi impossible à retravailler, sauf en lui ajoutant des éléments,
         Cette technique est parfaite pour faire des pots de culture originaux à un prix raisonnable
    toutefois, chaque forme de pot nécessite un nouveau moule, donc nous devions créer des formes, c'est la principale raison pour laquelle nous avons investi dans un tour de potier, pour faire des matrices qui nous permettraient de créer de nouvelles formes de moules élastomères pour des pots en béton.
  • Phase 4: (2013) La poterie en céramique
          Nous avions donc le tour , mais ne savions pas l'utiliser, nous avons donc fait un stage (en plusieurs fois) pour apprendre à l'utiliser.
    c'est pondant ce stage que l'idée nous est venue de cuire nos réalisations,
          Donc , nous avons construit notre four , au départ sur une brouette, pour le sortir (ha oui , c'est un four à gaz), puis en fixe dans un abris de jardin construit spécialement pour lui
         Petite précision, nous le voulions assez grand pour contenir une pièce sortie du plus grand moule en élastomère que nous possédons, car bien sur, nous n'avions pas l'intention de nous contenter du tour pour faire nos pièces
    Et voila, c'est parti........  aujourd’hui en plus de notre activité de charcutier traiteur qui nous prend entre 55 et 60 heures par semaine, nous passons nos WE (dimanche et lundi) à soigner nos plantes, notre potager et à faire des pots.
    Nous avons eu plusieurs demandes de bonsaïkas passionnés de France, de Belgique, du Royaume Uni, des Etats unis, d'Australie, etc..., aussi avons nous décidé de commencer à vendre une partie de notre production de poteries, et de bonsaïs aussi car nous en avons vraiment trop





Nos techniques de fabrication de poteries

Comment nous fonctionnons

     Presque toutes nos poteries et céramiques sont faites à 4 mains,
en effet le plus souvent mais pas toujours...

  • Noëlle prépare les terres pour tournage et pour fabriquer les engobes
  • Noëlle tourne
  • Philippe tournasse
  • Philippe estampe
  • Philippe moule
  • Philippe prépare les glaçures et engobe, à partir de formules recherchées en commun
  • Philippe applique les glaçures et engobes par trempage , ou au pinceau , ou éponge
  • Noëlle applique mes glaçures par pulvérisation
  • Nous gérons les cuissons en commun, mais le mécano, c'est Noëlle
     Nos poteries sont signées par celui d'entre nous qui est majoritaire dans la fabrication de la pièce.



Les argiles 

       Nous testons régulièrement de nouvelles argiles et porcelaines seules ou en mélange, ou additionnées de divers ingrédients tels que chamottes, oxydes...
       Nous recherchons des terres qui donnent de bons résultats dans les techniques que nous employons, sur le plan faisabilité, tenue à la cuisson (1250°C minimum), tenue au gel, texture t couleur après  cuisson et réaction avec les éléments de décor (émaux, engobes, oxydes...)


Obtention de la forme


Tournage:    

     Le plus souvent c'est Noëlle qui tourne l'argile
Pour cela elle utilise un tour électrique après avoir préparé les argiles pour les désaérer.
     Le tournage permet d'obtenir la forme globale de la poterie, en général ronde, qui sera finie au tournassage. 

     Certaine textures  ont également obtenue pendant le tournage



Tournassage:     

     Le plus souvent c'est Philippe qui tournasse les pot tournés (en anglais : trim).
     Cette opération s'effectue quand la terre  (clay) à commencé à sécher, on dit qu'elle est au stade "cuir" (leather hard").
     Cela consiste à retirer de la matière pour former des pieds par exemple, mais aussi pour lisser ou creuser la surface afin de la texturer, ou de retirer d’éventuelles bavures.



Estampage: 

      Le plus souvent c'est Philippe qui estampe l'argile.
      Pour cela nous avons fait des empreintes en plâtre sur lesquelles la terre est appliquée, l’intérieur de la poterie est en quelque sorte moulée à l'envers sur l'empreint de plâtre. 
      La forme générale de la poterie apparaît à l'extérieur, le reste de la fabrication s'apparente à de la sculpture ou du modelage, pour appliquer des textures et ajouter des pieds ou des décors en relief.



Moulage: 

      Le plus souvent c'est Philippe qui moule l'argile.
      Nous utilisons ce terme de manière erronée, car nous ne coulons pas d'argile liquide dans un moule en plâtre comme pour beaucoup de poteries industrielle, mais c'est un peu un estampage à l'envers, avec de l'agile plastique ou cuir appliqué à l’intérieur du moule.
     Nous avions fait plusieurs moules en matériaux composites pour la réalisation de nos pots en résine ou en ciment, nous les utilisons donc aussi pour l'argile.
    Nous utilisons surtout cette technique pour des pots de grande taille ou ayant des forme plus traditionnelles, que nous pouvons altérer après démoulage pour leur donner un côté plus rustique.
    Après démoulage, nous pouvons aussi les traiter comme dans le cas de l'estampage, en sculptant ou en ajoutant des éléments de décor.



Séchage: 

      Cette phase est très délicate, en effet les pièces doivent sécher lentement et de façon homogène pour ne pas fendre ni se briser pendant les différentes cuissons.


Décor: 

      Le décor en relief peut se faire à différents stade de la fabrication, par estampage, sculpture, modelage.....
      La coloration et les effets de texture dus aux engobes (terres liquides colorées) ou aux émaux  (ou glaçures) ou au oxydes, dépendent aussi de leur mode d'application, ainsi que de la nature de l'argile de la pièce et du mode de cuisson de la pièce.
      Les possibilités sont très nombreuses, pour ne pas dire infinies, nous essayons de nouvelles recettes à chaque cuisson.



Cuissons 

      Nous cuisons dans un four à gaz que nous avons construit.
      Cela nous permet de cuire en oxydation ou en réduction , ce qui élargit la palette de couleur que nous pouvons obtenir , mais complique l'organisation.


      Les poteries sont cuites deux fois. 

  1. le biscuit permet de durcir la pièce, pour la rendre plus résistante afin de lui appliquer les émaux sans les casser.
    Les pièces restent poreuses , ce qui permet à l'émail d'accrocher, mais elles absorbent aussi de l'eau ce qui les rend sensibles au gel.
  2. La cuisson haute température à 1250°C, ferme la structure de la terre, ce qui empêche l'eau d'y pénétrer et rend les pièces résistante au gel.
    elle sert aussi à vitrifier les émaux et à obtenir les couleurs définitives.